• Ça»: On a revu la mini-série culte des années 90

     
    « Il » est donc revenu. Vingt-sept ans après le feuilleton culte de M6, le roman de Stephen King connaît une nouvelle adaptation, cette fois au cinéma. Vingt-sept ans, c'est aussi le cycle de sommeil de « Ça », la chose qui hante la ville de Derry, boulotte du gamin et a marqué toute une génération de téléspectateurs. Sans oublier quelques carrières de clown contrariées.
    Sortie en VHS en 1992 puis diffusée sur M6 à l'automne 1993, « Il » est revenu fait partie de ces mini-séries adaptées de King et typiques des années 90, à l'instar des Tommyknockers et Le Fléau. Le trauma original est-il toujours intact ? Qui souffre encore de coulrophobie ? A l'occasion de sa rediffusion sur HD1, 20 Minutes a voulu vérifier, à ses risques et périls.
     
    Ça»: On a revu la mini-série culte des années 90
     
     
    Le club des losers
    Alors oui, la série a visuellement vieilli et Bill le bègue porte un catogan, mais elle se révèle toujours aussi fidèle au roman, du moins dans sa structure qui alterne deux époques, le passé en 1960 et le présent en 1990. Nos héros - le fameux club des losers - se retrouvent donc trois décennies après leur rencontre avec Ça. Mike, le seul à être resté à Derry, les appelle un par un pour les prévenir que les meurtres d'enfants ont recommencé et qu'ils doivent tenir leur promesse d'antan.
    L'occasion de découvrir la première confrontation de chacun avec le clown Grippe-Sou, selon un dispositif répétitif (un coup de fil, un flash-back, un coup de flip) mais qui permet d'explorer les thèmes chers à Stephen Kingque sont l'enfance, la mémoire, le traumatisme, le sacrifice... En salle mercredi, le nouveau Ça évacue cette complexité narrative et se focalise sur l'enfance pour faire un portrait très eighties du club des losers, à la manière de Stand By Me et Stranger Things - avec qui le film partage un acteur, Finn Wolfhard. Le trauma adulte et le retour de Ça seront traités dans le chapitre 2, d'ores et déjà prévu pour 2019.
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    The «Tim Curry Horror Picture Show»
    Autant se l'avouer tout de suite, le trauma du spectateur, le culte de la série, vient moins de la série elle-même, que de son clown interprété par Tim Curry, également inoubliable dans The Rocky Horror Picture Show et Legend. A savoir un clown au nez rouge comme on peut en croiser dans les cirques ambulants et aux fêtes d'anniversaire. Il a d'ailleurs moins de présence à l'écran que dans notre souvenir, et ses apparitions se révèlent moins effrayantes que pernicieuses : une drôle de grimace, un rire étouffé, un ballon qui éclate.
    A l'opposé de son alter ego cinéma (Bill Skarsgård), plus impressionnant, plus massif, et finalement plus monstre que clown. Ce dernier aurait même sa place dans le bestiaire d'un Conjuring, aux côtés de la poupée Annabelle ou du Crooked Man.
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    Plus ou moins violent, plus ou moins fidèle
    Dès la scène inaugurale avec le petit Georgie, le film réalisé par Andy Muischietti se montre bien plus sanglant que la série. Il est d'ailleurs interdit aux moins de 12 ans. En fait, ce n'est pas que cette nouvelle adaptation est plus trash, elle est juste plus fidèle à l'ambiance, lourde, violente et même sexuelle du roman. La série, qui rappelons-le était diffusée sur une chaîne grand public à une heure de grande écoute, jouait beaucoup sur les hors-champ et les effets kitsch, alors que le long-métrage ne détourne pas les yeux des sévices subis par les enfants de la part de leurs parents, leurs camarades ou de Grippe-sou. De quoi traumatiser une nouvelle génération de spectateurs.
     
    Source 20 minutes

     


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